Valparaiso

Valparaison est une ville vraiment spéciale et unique. Il parait qu'on aime Valparaiso ou qu'on la déteste.
Valparaison est premièrement un port important. La section près du port est rempli de bar, petit restaurant et de marché qui grouille de gens locaux, touriste et de marin en escale. A première vue la ville est laide et chaotique, un peu sale et dangereuse a cause des nombreux pick-pocket. La ville voisine est Vina del Mar, station de vacance des gens de Santiago avec de vieille villas datant du début 1900. Un peu moins folle que sa voisine Valparaiso, nous avons choisi d'y rester pour la nuit afin de pouvoir visiter sans la voiture.

Dès que l'on quitte le port de Valparaiso et que l'on s'aventure sur les colines avoisinantes on découvre des maisons colorées et entassées.

Des portes magnifiques.

Des grafitis magnifique sur les murs

Tout est dans les détails, vous êtes bombardés de couleurs et de formes a tout moment.

C'est en marchant entre ces minuscules allés de la ville que l'on commence a l'apprécier.

Un petit arrêt pour se restaurer un peu, pizza avec salade, pourquoi salir une assiette pour la salade.

J'ai bien dit qu'il y avait quelques colines tout autour. En fait la ville est une multitude de colines avec des maisons entassées les unes sur les autres. Il y a des funiculaires pour se rendre aux endroits plus pentue mais comme vous pouvez imaginer, prendre une marche dans Valparaiso développe les molets...

Tout est un fouilli, tout est entassé, comme le système électrique.

Nous avons fini la journée sur le bord de la mer ou 2 gars s'amusait a faire du Trial en vélo. Ils étaient pas mal bon, sur la photo vous voyez Sebastian qui saute environ 6 pieds de haut sur place avec son vélo. Pas mal impressionnant.

Pour faire un peu changement de la cuisine Chilienne, nous avons opté pour un Shawarma, un plat arabe. Excellent.

Nous sommes de ceux qui avons aimé Valparaiso, malgré le fait que quelqu'un a fracassé la vitre de notre voiture et volé tout notre matériel de camping, sac a dos, tente, vêtement de randonnée, etc. Nous avons aimé...

L'océan Pacifique du Chili

Nous avons laissé dernière nous les volcans et les hautes montagnes pour reprendre la route vers la côte plus au nord. Certaines villes et villages des régions montagneuses sont difficile d'accès sur de petites routes de gravier mal entretenue mais ce fut vraiment de belles découvertes. Les gens sont habituellement acueillant et 2 étrangers qui arrive en voiture ne passe pas tellement inaperçue.

Après environ 150 km de petites routes sinueuses nous reprenions l'autoroute pour un autre 400km environ. Lors des arrêts pour l'essences il fallait bien que je goute a un ''Completo'' (un hot-dog). C'est comme ceux de chez nous sauf que les garnitures sont un peu au gout local. Dans les petits villages la norme est de remplir le pain de tomates fraiche en dés et de comblé le tout par de la guacamole bien entassé. Ca vous donne un bloc assez lourd qui fait un bon fond.
Dans les garages sur l'autoroute c'est plutot des sauces plus ou moins identifiables, verte, jaune et beige.

Mais dans les 2 cas, on continue a se faire observer...

Le plan de la journée était de nous rendre a un petit village de la cote du Pacifique, Buchupureo. Petit village de pêcheur d'environ 200 habitants un peu loins de tout. Pour nous y rendre il fallait encore laisser l'autoroute et faire 2 heures de route un peu difficile.

Il n'y a qu'un hotel au village avec 3 chambres et il y a aussi quelques cabanes en locations près de la plage. Nous ne sommes pas trop inquièt car nous pouvons toujours faire du camping, nous avons tout l'équipement nécessaire.

Le soleil commence a baisser et il reste encore 45 minutes environ a rouler avant d'arriver au village. J'aperçois quelques chose sur la route qui ressemble étrangement a une araignée. Nous roulons a 70km/h, je dois être fatigué.

Après 30 secondesje vois encore quelques chose et je décide d'en parler:

François:

''Anne as tu vu l'araigné ? ''

Anne:

''l'araignée ?''

François:

''oui sur la route, c'est la deuxième que je vois''

Anne:

''Ben la ! on roule a 70 pis tu vois les araignées sur la route ? Tu as besoins d'un break''

François

''Ben c'est parce que elles font de l'ombre, elle sont assez grosses, en voila une troisième''

J'arrête la voiture et nous descendons...

Il devait y en avoir une a chaque 50 pieds sur la route.

De retour dans l'auto.

Anne:

''Non mais si tu penses que je campe ce soir, oublie ça''

''Ils le disent pas dans les guides et les informations ça, ils veulent pas faire peur au monde''

''Ben voyons donc, ils sont infesté''

''Oublie ça le camping, on va rouler jour et nuit s'il le faut, on campe pas ici ce soir''

Est-ce que j'ai besoins de vous dire qu'on a pas fait de camping ?

Il y avait des cabanes de libre sur la plage. Anne n'a pas non plus apprécié quand j'ai dit que je sentais quelques chose qui bougeait dans les couvertures en se couchant...

Il s'agit d'une variété de tarentule qui ne seraient pas venimeuse, mais de plus petites le seraient... nous n'avons pas posé d'autres questions. Les araignées vont sur la route le soir a cause de la chaleur de l'asphalte.

Nous avons souper au seul restaurant du village. Notre espagnol est très limité et personne ne parle anglais ou français dans les petites villes ou villages. Ma stratégie pour les restaurants est de demandé la ''especialidad de la casa'' , la spécialité de la maison. Cette fois ci on m'a répondu ''Pastel del Jaiba'', je n'avais aucune idée de ce que c'était alors j'ai répondu, ''Si'', oui, avec une bière ça serait surement très bon.

Ca ressemblait a cela:

Ce fut excellent mais même après l'avoir mangé je ne savais pas encore ce que c'était. Une espèce de paté avec une sauce, de la viande blanche rosé en minuscule filament et un très léger gout de poisson., mais vraiment très bon.

Le lendemain matin en marchant sur la plage il y avait des pêcheurs qui vidaient leurs filets. Je leur ai demandé s'ils avaient beaucoup de poissons. Ils m'ont répondu que non mais qu'ils avaient beaucoup de ''Jaiba''.

Laguna del Laja

Un autre Trek autour d'un autre volcan. Le parc National Laguna del Laja est situé autour d'un petit volcan mais qui a été très actif ces dernières années. La randonnée a commencé par une marche sur une rivière de lave. Très difficile d'y marcher avec la lave partout mais superbe et dépaysant.

Il n'y avait pas vraiment de sentier comme tel mais nous suivions de petits morceaux de bois qui était disséminés le long du sentier. Ce qui était vraiment impressionnant est qu'un orage a éclaté tout juste de l'autre coté du volcan avec un énorme coup de tonnerre qui venait du volcan, ça mets de l'ambiance...

Le paysage est encore incroyable et il faut aimer monté...

Une fois cette partie de lave passé nous avions a descendre de l'autre coté du volcan. La neige fondait et il y avait des dizaines de ruisseau a traverser. Certains plus large que d'autres, nous avons trouvé une longue perche pour nous aider a les traverser.

D'autres plus étroits était facile a sauter.

Une fois tout ces ruisseaux sautés il était temps pour un petit souper copieux. Lasagne déshydraté, avec un peu de sel et de poivre c'est excellent.

Volcan Villarrica

Le paysage de Pucon est dominé par le volcan Villarrica. Il est visible de partout, on peut voir sa fumé qui s'échappe de son cratère en tout temps. Pour nous qui ne sommes pas habitué de vivre au pied d'un volcan actif, l'expérience est un peu spéciale. Il y a des plans d'évacuation sur des panneaux tout autour de la ville en cas d'éruption. Les points de rassemblement sont identifiés et nous devons nous y rendre au son de la sirène d'alarme.
Un soir, au moment de nous coucher l'alarme retentit. Je n'ai jamais vue Anne se préparer a sortir de la chambre aussi rapidement. Le village utilise la même sirène lors d'un incendie au village... il y avait une petite cabane en bois qui était en feu... Bonne nuit. Un système d'alerte nous avertit en tout temps sur l'état du volcan. Nous n'avons malheureusement pas eu la chance d'assister a une éruption...


Étant donné que le volcan ne voulait pas nous montrer ce dont il était capable nous avons décidé d'aller le voir de plus près. En fait nous voulions le gravir et aller voir son cratère. La pente du volcan est de neige et de glace, plus on s'approche du sommet et plus la pente est forte et l'utilisation de crampon et de piolet devient nécessaire.

La journée était nuageuse au pied du volcan mais une fois au dessus des nuages tout était bleu ou blanc. Anne est tout sourrire avec le tapis de nuage sous elle.

Après environ 5 heures d'ascention nous avons atteint le sommet du volcan Villarrica. La température de 20C qu'il faisait a sa base s'était transformé en un petit -7C assez confortable avec le soleil, il fallait simplement se protéger du vent et du nuage de fumé un peu toxique qui s'échapait du cratère.

La vue du sommet était un peu limité a cause de la couche de nuage qu'il y avait plus bas, tout était comme un tapis de ouatte. Mais le cratère crachait toujours sa fumé.

La descente fut beaucoup plus rapide. La section un peu plus glacé et technique du haut se descendait bien avec les crampons, mais une fois cet obstacle franchi on enlève les crampons et on glisse sur les fesses pour quelques milliers de pieds d'altitudes.

Une superbe journée qui s'est terminé avec les fesses un peu mouillée...

Empanadas

Après notre randonnée intense mais un peu écourté de 2 jours nous avons décidé de prendre ça un peu relax. Nous avons trouvé des bains thermal qui sont chauffé par les activitées volcanique de la région.
Ce fut vraiment incroyable, une petite rivière qui coule dans le fond du Canyon et sur les pourtour de l'eau bouillante coule le long de la roche et est retenue dans des piscines en pierre. La température de l'eau est réglée par la quantité d'eau froide de la rivière que l'on y laisse entrer. J'aimerais bien vous montrer des images mais Anne a imposé un embargo sur ces photos, domages...

Je vous amène maintenant sur un tout autre sujet, les Empanadas. Ce sont des enveloppes de pates cuite au four qui sont farcie de fromage, viandes, etc et qui sont très populaires au Chili. Les gens en mangent le midi, comme collation et on en trouve partout. En route vers les bains thermal nous sommes arrêtés dans un village pour manger un empanadas dans le casse croute local.

Nous avons choisi un empanadas au boeuf, en fait ça ressemblait a du boeuf, nous avons commandé a la viande. Ce fut excellent, un peu comme de la tourtière mais qui ce mange entre les mains.

On commence juste a s'habituer a ce faire observer en mangeant...

Pour souper j'ai voulu essayer un empanadas un peu plus de luxe. Le resto était un peu chic et il y avait au menu des empanadas au ''Krill Antartique''. Le krill est un mélange d'invertébré minuscule qui compose le menu principal des baleines et de plusieurs poissons. Ce fut excellent, un petit gout de fruit de mer subtil, on pouvait distinguer les minuscules organismes entre les bouchées. Anne a choisi les pates... un peu plus conventionnel.

Retour a Pucon

Étant donné que la veille nous avons du revenir sur nos pas et que la journée avait été assez longue, nous avons décidé de faire la grasse matiné. Pourquoi ne pas profiter un peu de la terrasse et de savourer un bon café a l'air frais. Il avait fait environ -5 durant la nuit mais le soleil réchauffait rapidement.

Une fois le campement levé il nous restait a descendre ce que nous avions monté la veille. Malheureusement la section que nous avions fait en 4x4 avec Rodrigo, soit 16km de gravier avant d'arriver a une vrai route s'annonçait un peu moins drole.

Après environ 10km nous avons croisé une petite famille qui revenait de faire un pique-nique avec leur minuscule voiture, il n'y avait pas de place pour nous 2 et le coffre était déja plein. Mais croyez le ou non, ils étaient très heureux de s'assoir 3 sur le siège du passagé avant pour nous laissé 2 des 3 places arrière avec nos sac a dos sur nos genoux, nous étions 7 dans la minuscule voiture. Nous avons bien rit en route et ils en ont même profité pour nous faire visité quelques petit coin méconnue chemin faisant. Nous avions besoins a chaque fois de presque 5 minutes pour sortir de l'auto et autant de temps pour y entrer mais cela ne semblait pas trop les déranger.

De retour a la ville de Pucon, nous avons sauter dans la douche pour ensuite allé souper. J'ai essayé une espèce de tarte chaude au fromage, olive et tomate qui était vraiment excellente.

Il est assez remarquable qu'au Chili il y a plusieurs chien errant. Il y en a partout, en campagne, en ville, partout. Les gens ne semblent pas trop s'en soucier. Ils sont par contre très présent autour des terrasses des restaurant. Ils s'approche tous de la même distance, 2 ou 3 pieds. Probablement assez près pour montrer leur intérêt a votre assiete mais assez loin pour éviter le coup de pied.

On s'habitue tranquilement mais on se sent un peu observé...