L'océan Pacifique du Chili

Nous avons laissé dernière nous les volcans et les hautes montagnes pour reprendre la route vers la côte plus au nord. Certaines villes et villages des régions montagneuses sont difficile d'accès sur de petites routes de gravier mal entretenue mais ce fut vraiment de belles découvertes. Les gens sont habituellement acueillant et 2 étrangers qui arrive en voiture ne passe pas tellement inaperçue.

Après environ 150 km de petites routes sinueuses nous reprenions l'autoroute pour un autre 400km environ. Lors des arrêts pour l'essences il fallait bien que je goute a un ''Completo'' (un hot-dog). C'est comme ceux de chez nous sauf que les garnitures sont un peu au gout local. Dans les petits villages la norme est de remplir le pain de tomates fraiche en dés et de comblé le tout par de la guacamole bien entassé. Ca vous donne un bloc assez lourd qui fait un bon fond.
Dans les garages sur l'autoroute c'est plutot des sauces plus ou moins identifiables, verte, jaune et beige.

Mais dans les 2 cas, on continue a se faire observer...

Le plan de la journée était de nous rendre a un petit village de la cote du Pacifique, Buchupureo. Petit village de pêcheur d'environ 200 habitants un peu loins de tout. Pour nous y rendre il fallait encore laisser l'autoroute et faire 2 heures de route un peu difficile.

Il n'y a qu'un hotel au village avec 3 chambres et il y a aussi quelques cabanes en locations près de la plage. Nous ne sommes pas trop inquièt car nous pouvons toujours faire du camping, nous avons tout l'équipement nécessaire.

Le soleil commence a baisser et il reste encore 45 minutes environ a rouler avant d'arriver au village. J'aperçois quelques chose sur la route qui ressemble étrangement a une araignée. Nous roulons a 70km/h, je dois être fatigué.

Après 30 secondesje vois encore quelques chose et je décide d'en parler:

François:

''Anne as tu vu l'araigné ? ''

Anne:

''l'araignée ?''

François:

''oui sur la route, c'est la deuxième que je vois''

Anne:

''Ben la ! on roule a 70 pis tu vois les araignées sur la route ? Tu as besoins d'un break''

François

''Ben c'est parce que elles font de l'ombre, elle sont assez grosses, en voila une troisième''

J'arrête la voiture et nous descendons...

Il devait y en avoir une a chaque 50 pieds sur la route.

De retour dans l'auto.

Anne:

''Non mais si tu penses que je campe ce soir, oublie ça''

''Ils le disent pas dans les guides et les informations ça, ils veulent pas faire peur au monde''

''Ben voyons donc, ils sont infesté''

''Oublie ça le camping, on va rouler jour et nuit s'il le faut, on campe pas ici ce soir''

Est-ce que j'ai besoins de vous dire qu'on a pas fait de camping ?

Il y avait des cabanes de libre sur la plage. Anne n'a pas non plus apprécié quand j'ai dit que je sentais quelques chose qui bougeait dans les couvertures en se couchant...

Il s'agit d'une variété de tarentule qui ne seraient pas venimeuse, mais de plus petites le seraient... nous n'avons pas posé d'autres questions. Les araignées vont sur la route le soir a cause de la chaleur de l'asphalte.

Nous avons souper au seul restaurant du village. Notre espagnol est très limité et personne ne parle anglais ou français dans les petites villes ou villages. Ma stratégie pour les restaurants est de demandé la ''especialidad de la casa'' , la spécialité de la maison. Cette fois ci on m'a répondu ''Pastel del Jaiba'', je n'avais aucune idée de ce que c'était alors j'ai répondu, ''Si'', oui, avec une bière ça serait surement très bon.

Ca ressemblait a cela:

Ce fut excellent mais même après l'avoir mangé je ne savais pas encore ce que c'était. Une espèce de paté avec une sauce, de la viande blanche rosé en minuscule filament et un très léger gout de poisson., mais vraiment très bon.

Le lendemain matin en marchant sur la plage il y avait des pêcheurs qui vidaient leurs filets. Je leur ai demandé s'ils avaient beaucoup de poissons. Ils m'ont répondu que non mais qu'ils avaient beaucoup de ''Jaiba''.