dimanche 6 mars 2011

Hanoi

Hanoi est une ville déroutante. Le sport national: jouer du klaxon. Les camions, les voitures, les motocyclettes, les scooters, les vélos et les piétons se disputent les routes. Les routes sont trop étroites, il faut donc se faire entendre pour s'y faufiler.

Aujourd'hui, nous avons traversé un pont emblématique de Hanoi. Le pont Long Biên, d'une longueur de près de 1.7km, qui enjambe le fleuve Rouge. Il a été bombardé à de multiples reprises par les américains, 175 fois en 1967 seulement. Aujourd'hui interdit aux voitures, il tient toujours le coup pour les motos et vélos qui s'y entassent.

Les produits sont amenés de la campagne quotidiennement par vélos et motos.
Pour être ensuite vendus dans la rue de façon traditionnelle. La rue sert de magasin, de cuisine à ciel ouvert et de salle à manger.
Nous étions curieux de savoir ce que préparaient deux femmes sur le trottoir. Une fois penchés au-dessus de la marmite, nous ignorions toujours ce qui y cuisait. On nous a expliqué que c'était une spécialité de la région très prisée et que nous étions au meilleur endroit pour les déguster.

La fameuse boule de riz est enveloppée dans une feuille de bananier et contient un morceau de porc qui est recouvert d'une pâte verte de nature inconnue. Le goût ? Indescriptible et peu convaincant.
Pour faire oublier la boule... une bonne soupe Pho, un classique au Vietnam.

La rue sert aussi de salon de coiffure, une petite coupe de cheveux en plein air, ça vous tente ?
Moi oui.
Il faut commencer par s'entendre sur la longueur, vive le langage des signes.
Je n'avais encore jamais vue de ''clipper'' à cheveux manuel.
On ne s'inquiète pas des cheveux qui tombent par terre, c'est le vent qui passe le balai.



À voir la réaction des passants, les touristes ne risquent pas souvent l'expérience.

Je n'ai jamais compris pourquoi mon coiffeur m'a appliqué de la poudre après m'avoir coupé les cheveux.
Pour ensuite la retirer avec un morceau qui semblait découpé d'un vieux matelas de mousse.

Pour gonfler la facture, mon coiffeur a insisté pour me faire profiter de ses talents de barbier.
Une question de confiance...


Une heure plus tard, le résultat: beau bonhomme !
Catac, le super coiffeur.
Merci à Naggy pour les magnifiques photos.

La journée s'est terminée par une visite au Musée de la littérature.
Drôle d'endroit pour faire la rencontre d'une jeune Vietnamienne qui jouait au mannequin pour son copain photographe. J'ai eu la permission de la photographier moi aussi.
Une belle journée qui tire à sa fin. Nous rentrons à l'hôtel pendant que, dans la rue, la vie de Hanoi continue.

1 commentaire:

  1. François la poudre c'est parce qu'il voulait égaliser le blanc dans tes cheveux... hahaha j'espère que tu reconnais mon humour!

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